Après les trois premiers trimestres 2021, l’heure est venue de faire un bilan de la situation immobilière en France. Une chose est sûre, l’intérêt des Français pour l’immobilier est toujours d’actualité. Les chiffres du marché pourraient même atteindre des records.

Des projets immobiliers sous le signe du confort

La crise sanitaire et tous les événements qui ont suivi (confinements, couvre-feu) ont eu des conséquences sur les désirs des Français. Beaucoup ont mal vécu l’enfermement et souhaitent dorénavant un lieu de vie plus spacieux, plus confortable, plus lumineux et plus ouvert sur l’extérieur.

« Au sein de l’agence Delafosse, un pourcentage important d’acquéreur nous font part de leur envie de profiter d’un petit coin de verdure. »

Les maisons sont donc les grandes stars dans les agences immobilières. Sur le territoire on constate +18% de demandes pour les maisons. Les appartements connaissent également une demande en hausse de 10%, avec un attrait particulier pour les logements de type T3.

Des biens rares sur le marché immobilier

Depuis quelques années on remarquait que le marché immobilier se tendaient. Depuis l’an dernier la situation de pénurie de biens s’est intensifiée. La régression de l’offre de biens disponibles à l’achat est estimée à 18% au niveau national.

Nombreux sont les acheteurs qui se ruent sur les biens situés en périphérie des grandes métropoles (49%), voire dans des zones rurales (27%). Dans ces zones, l’ancien est très demandé. Les offres immobilières de ce type se raréfient. La disponibilité de maisons individuelles fonctionne en flux tendu.

De son côté, le neuf connait quelques ralentissements. En effet, durant la crise Covid-19, certains chantiers ont pris du retard (démarches administratives plus longues, pénurie de matériaux…).

La rareté des biens les plus prisés a des conséquences variées :

  • Augmentation globale des prix au m² (+4,9%) : pour les projets immobiliers, les citadins au pouvoir d’achat élevé achètent au prix fort ;
  • Peu de négociations sur les prix par peur de perdre le bien au profit d’une meilleure offre d’un autre acquéreur ;
  • Raccourcissement des délais de vente : une transaction immobilière, de la mise en vente du bien à la signature, ne nécessite plus que 78 jours. Soit 14 jours de moins par rapport à 2019.

Un climat favorable à l’investissement immobilier malgré des prix qui augmentent

Faute de sorties en tous genres, pour 42% des Français l’année 2020 leur a permis d’épargner plus qu’auparavant. On estime l’épargne supplémentaire générée par les Français à 157 milliards d’euros.

Aujourd’hui, les primo accédants ou propriétaires recherchent donc à investir dans la pierre pour profiter d’une résidence principale plus adaptée à leurs besoins. Ils veulent se faire plaisir avec une résidence secondaire ou semi-principale dans un environnement calme. Ou encore acheter un bien pour en faire un investissement locatif.

Même si le prix de l’immobilier a augmenté, le niveau très faible des taux d’intérêt dans les offres de crédit est une motivation supplémentaire pour les acheteurs qui peuvent emprunter à bas coût.

On peut donc confirmer l’attrait des Français pour l’immobilier puisque d’après les estimations basées sur ces 9 mois d’activité, le volume de transaction dans l’immobilier ancien pourrait battre le résultat de 2019. Une année pourtant considérée comme meilleure année de tous les temps pour les professionnels de l’immobilier. A voir cependant si les critères d’achats resteront les mêmes dans les prochains mois.